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Deep End |


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Sortie CHF |
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février 2012 |
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Un film de |
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Jerzy Skolimowski |
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Avec |
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Jane Asher, John Moulder-Brown, Diane Dors, Karl Michael Vogler, Christopher Sanford |
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Scénario |
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Jerzy Skolimowski |
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Production |
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Judd Bernard, Lutz Hengst, Helmut Jedele |
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Musique |
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Cat Stevens & Can |
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Durée |
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91 minutes |
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No SUISA |
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1008.781 |
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Synopsis
Adolescent de 15 ans, Mike se rend à son tout premier jour de travail: il vient d'être embauché dans un établissement de bains publics de l?East End londonien. Sur place, sa collègue Susan est chargée de lui présenter les lieux. Le jeune homme est tout de suite attiré par cette jolie rousse plus âgée que lui. Alors qu'il découvre une atmosphère étrange autour de la piscine, Mike doit faire face aux avances d'une clientèle échaudée. Peu à peu, Susan joue avec l'inexpérience du garçon, profitant de son admiration candide pour le faire plonger dans une dangereuse spirale de fantasmes et d'obsession ... |
Jerzy Skolimowski - Filmographie (longs-métrages) |
1961 : Boks, documentaire
1964 : Signe particulier : néant (Rysopis)
1965 : Walkower
1966 : La Barrière (Bariera)
1967 : Le Départ
1970 : Les Aventures du brigadier Gérard (The Adventures of Gerard)
1971 : Deep End
1972 : Roi, Dame, Valet (King, Queen, Knave)
1978 : Le Cri du sorcier (The shout)
1981 : Haut les mains (Rece do góry)
1982 : Travail au noir (Moonlighting)
1984 : Succès à tout prix (Success is the best revenge)
1986 : Le Bateau phare (The Lightship)
1989 : Les Eaux printanières (Acque di primavera)
1991 : Ferdydurke
2008 : Quatre nuits avec Anna (Cztery noce z Ann?)
2010 : Essential Killing
Etienne Daho à propos de DEEP END
«Qu’est ce qui m’a touché dans Deep End ? L’écriture imprévisible, comme dans la vraie vie, cocasse et tragique? L’identification à l’absolutisme de l’adolescent timide, obsessionnel et idéaliste ? La déception, l’idée que le désir c’est mieux avant qu’on ne concrétise… L’amour physique est sans issue ? Les couleurs seventies, les mouvements de caméra qui tourbillonnent autour des acteurs ? La musique de Can et la chanson de Cat Stevens But I Might Die Tonight ? L’imper jaune et les cheveux orange de Jane Asher dans la neige, superbe ? Le diamant, la bouilloire, la fin sublime et surréaliste, la silhouette en carton de Jane Asher dans la piscine ? Les corps nus dans l’eau ? La scène des hot-dogs ? Les seconds rôles, tous bien ? Qui ne s’est jamais fait serrer par une Milf ressemblant à Diana Dors ? Moi, c’était à Manchester, 15 ans. Le son envoûtant de la piscine aux atmosphères lourdes qui sèment le trouble ?
Deep End est le film chéri, celui qui vous construit, celui qu’on pense être le seul à avoir capté. Quel est le grand mystère qui fait qu’une œuvre vous bouleverse, trouve ce petit endroit secret en vous qui vous fait dire : ce livre, ce film, ce disque, c’est complètement moi. Je ressors de la projection renversé. - Etienne Daho
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